Comment refaire confiance après une rupture amoureuse en 5 étapes ?

Com­ment refaire con­fi­ance après une rup­ture amoureuse en 5 étapes ?

Intro

Quand on sort d’une rup­ture amoureuse, la seule chose que l’on se dit, c’est « je ne veux plus jamais être en cou­ple ! ». Et c’est nor­mal, car on ne désire pas revivre cette souf­france une autre fois. On ne perd pas seule­ment la per­son­ne, on perd aus­si ses repères, ses habi­tudes, et surtout la con­fi­ance en soi, en les autres et en l’amour.
Chaque per­son­ne vit sa rup­ture dif­férem­ment, mais tout le monde doit pass­er par les mêmes étapes avant de pou­voir refaire con­fi­ance à nouveau.

Accepter et com­pren­dre la situation

À la fin d’une rela­tion, on a ten­dance à vouloir l’oublier, faire comme si elle n’avait jamais existé en pen­sant que l’on souf­frira moins. Ce n’est mal­heureuse­ment pas la bonne option, car un jour ou l’autre, cette his­toire nous rattrape.

Mieux vaut tout d’abord pren­dre du recul et éviter de cul­pa­bilis­er. Peut-être avez-vous fait des erreurs durant votre précé­dente rela­tion, il est donc temps d’en pren­dre con­science et d’essayer de com­pren­dre la source de ces erreurs et d’en tir­er des leçons.

Avec le temps et vos dif­férentes réflex­ions, faites en sorte que votre rela­tion devi­enne un bon sou­venir ou une leçon à retenir. Ne la gardez pas en tête asso­ciée à la nos­tal­gie et tristesse, car vous aurez du mal à avancer. De toute expéri­ence, on peut tir­er du positif.

Se recon­stru­ire seul(e)

Durant cette précé­dente rela­tion, vous vous êtes peut-être oublié(e) en don­nant plus d’importance à l’autre. La rup­ture vous donne alors une chance de chang­er cela et de revoir vos pri­or­ités, en l’occurrence : vous-même.

La rup­ture peut faire ressur­gir des blessures passées liées à l’enfance (manque d’amour, divorce des par­ents, faible estime de soi…). Main­tenant que vous avez du temps pour vous, c’est l’occasion de les soign­er et de com­pren­dre ces souf­frances psychologiques.

Vous aviez sûre­ment oublié la sen­sa­tion d’être seul(e), que ce soit physique­ment ou même morale­ment, et encore plus si vous viviez avec la per­son­ne. Le sen­ti­ment de soli­tude peut alors sur­venir et les pen­sées inces­santes aus­si. Car oui, votre esprit n’est plus occupé par sa présence ou vos dis­cus­sions. Il faut donc réap­pren­dre à vivre avec vous-même et à gér­er seul(e) cer­taines situations.

Au départ, il est pos­si­ble de ressen­tir ce « vide », comme si une par­tie de vous était par­tie avec l’autre. Et c’est nor­mal : en fonc­tion de l’estime de vous que vous aviez avant, votre per­son­nal­ité a plus ou moins « fusion­né » avec l’autre personne.

D’autres choses ont dû chang­er, comme une mod­i­fi­ca­tion de vos activ­ités, un change­ment de votre vision de la vie ou de votre com­porte­ment. Prof­itez de ce moment seul(e) pour faire le point sur vous, aus­si bien sur votre per­son­nal­ité, votre con­fi­ance en vous et vos objec­tifs. Changez votre rou­tine, faites-vous par exem­ple une nou­velle coupe de cheveux, met­tez en place tout ce qui peut vous faire du bien et retrou­ver une image pos­i­tive de vous. Tout est une ques­tion de con­fi­ance en vous et encore plus si l’autre per­son­ne vous l’a brisée pen­dant la relation.

S’entourer des bonnes personnes

Rester seul(e) un cer­tain temps peut vous aider à faire le point, mais vous risquez de ressass­er tou­jours les mêmes pen­sées, et donc, de ne pas pass­er à autre chose.

Votre famille et vos amis sont d’une grande aide pour faciliter la guéri­son. Ils peu­vent être des con­fi­dents et des con­seillers. Le plus impor­tant est de s’entourer de per­son­nes bien­veil­lantes et non de per­son­nes néfastes et rabais­santes.
Sortez ain­si avec vos amis pour retrou­ver une vie sociale, et pour penser à autre chose !

Si par­ler de votre rup­ture à vos proches ne suf­fit pas pour faire votre deuil amoureux et vous sen­tir mieux, vous pou­vez décider de vous faire aider par un thérapeute. Leur sou­tien et écoute peu­vent vous per­me­t­tre de régler vos prob­lèmes affec­tifs. Ce n’est pas une honte, c’est plutôt un acte de courage qui mon­tre que vous voulez vous rétablir pour remon­ter la pente !

Faire un point pour ne pas repro­duire le même schéma

Chaque rela­tion est dif­férente et, dans le cas d’une rup­ture, il y a tou­jours des leçons à en tir­er. Y avait-il un prob­lème de com­mu­ni­ca­tion ? Ai-je subi un abus de con­fi­ance ? Me sen­tais-je assez compris(e) et écouté(e) ? Toutes ces ques­tions vous per­me­t­tront de mieux con­naitre ce que vous ne souhaitez plus accepter dans le futur et ce dont vous avez besoin.

Si ce tra­vail d’introspection n’est pas fait, vous risquez de repro­duire le même type de rela­tion. À la sor­tie d’une rela­tion tox­ique, le tra­vail sur vous-même sera plus impor­tant pour ne pas revivre une sit­u­a­tion similaire.

Le cerveau est com­plexe et cer­taines choses sont dif­fi­cile­ment explic­a­bles. Il est pos­si­ble qu’inconsciemment vous repro­duisiez les mêmes scé­nar­ios dans vos rela­tions. Vous adoptez peut-être un com­porte­ment sem­blable dans cha­cune de vos rela­tions sans vous en apercevoir. Ces sché­mas de répéti­tion sont com­pliqués à abolir, car ils sont ancrés de façon incon­sciente dans l’esprit.

Dépass­er ses peurs pour laiss­er une chance

Après avoir réus­si à tra­vers­er cette épreuve de la rup­ture, on pense for­cé­ment au futur et la capac­itée ou non d’aimer à nou­veau. Les peurs nous rat­trapent vite car se remet­tre dans une nou­velle rela­tion, c’est ris­quer une autre rup­ture pos­si­ble et un nou­veau mal-être.

Écoutez-vous et posez-vous les bonnes ques­tions : Ai-je totale­ment tourné la page ? Suis-je prêt(e) à aimer de nou­veau ? Cette dernière ques­tion est un bon signe. Si vous vous la posez, c’est sûre­ment parce qu’inconsciemment vous vous autorisez à aimer à nouveau.

Mais atten­tion, ne cour­rez pas après l’amour seule­ment parce que vous avez peur d’être seul(e). Cela sig­ni­fierait que vous avez besoin d’avoir quelqu’un, et non sim­ple­ment l’envie. Vous risquez donc d’entrer dans une dépen­dance affec­tive et la rela­tion ne sera pas saine.

Qu’importe votre âge, il est pos­si­ble de se recon­stru­ire et retrou­ver quelqu’un si l’on en a envie. Pour chaque âge, il y a des avan­tages et des incon­vénients. A 20 ou 30 ans, les pos­si­bil­ités de ren­con­tre sont nom­breuses : par le tra­vail, les sor­ties ou encore les réseaux soci­aux. Passé 60 ans, la vie active laisse place à la retraite et un peu plus de séden­tar­ité. Mais il y a un avan­tage : on sait ce que l’on veut grâce à notre con­nais­sance de soi plus dévelop­pée et nos expéri­ences.
Alors si vous en avez envie et que vous vous sen­tez prêt(e), ten­tez de refaire con­fi­ance, de vous ouvrir à quelqu’un, à votre rythme. Con­cen­trez-vous sur le futur et ne lais­sez pas le passé vous empêch­er d’avancer !

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